Chouette, c’est la saison des mi-bas !

Tadam. Madame Meuf s’agrandit et se fend désormais d’une nouvelle rubrique beauté. Un blog de meuf sans fashion c’était pas possible, vous en conviendrez. 

Et pour honorer la fashion et célébrer le printemps, quoi de mieux que ce must du chic à la française : le mi-bas mousse 20 deniers !

Car oui Madame, oui Meuf, ne fais pas ta maline, toi aussi tu en as eu dans ton placard, toi aussi tu as connu la ligne Maginot à mi-mollet qui reste pendant 6 heures, toi aussi tu as essayé de recréer des paires entre les brillantes-golden-fashion-sans coutures et les invisibles-nude-qui tombent !

Mais, le mi-bas, c’est vrai qu’à moins de faire une phlébite par an et d’être passablement contrainte de t’en coltiner, tu essaies généralement de cacher que tu en as. C’est un peu le "Voici" que tu lis pas, le godemiché planqué dans un étui, le « Mein Kampf » de la fashion quoi !

Et en même temps c’en est presque touchant. Ces moments de grande solitude où tu réalises que ça fait 2h que le machin a tirebouchonné au ras de ta pompe quand tu fais ta michetonneuse au comptoir, les plupluches dégueulasses de ceux que t’aurais définitivement dû balancer, le vieux trou d’ongle géant fort inconfortable et que tu découvres en te dépoilant en mode sexy devant ton mec. C’est bien. Ça recadre. Ça devrait limite être imposé aux meufs trop bonnes pendant une semaine pour qu’elles arrêtent un peu de se la péter.

Et puis, évidemment, tu peux toujours faire croire que c’est complètement hype, que t’es une early adopter (c’est comme ça qu’on dit chez Asos) d’un look foufou avec tes plateform-shoes hautes mais plates (plates hein early adopter prends garde !!). Et donc affirmer haut et fort que "non, ça fait pas Tatie Fernande" !

Tu peux aussi faire comme si de rien n’était. Tranquille. « Ouais j’ai des mi-bas et alors ? » Bon alors, soit tu aimes vraiment ça et libre à toi en effet. C’est bien, tu t’assumes, tu as du faire un beau travail sur toi en comportementalisme, file sur ce joli lien pour les assortir à tes shoes de drag-queen de la Redoute. Soit, carrément, tu la joues chaudasse. C’est plus dur, là t’as intérêt à être uuuuultraaaaa bonne et à passer au concret au plus vite pour occulter le sujet. File sur ce lien coquine !

Enfin, sachez également que les mecs commenceraient à s’y mettre selon des débats poussés sur aufeminin.com. Bon, certes, les plus motivés d’entre eux cherchaient des conseils pour ne pas transpirer dans leurs mocassins pompon, mais il y a peut-être un créneau. Une petite start-up bien sentie sur le marché du mi-bas mec, j’dis ça, j’dis rien, mais c’est osé et la concurrence est plutôt tranquille, faudrait pas trop tarder à filer à l’INPI.

Allez, la prochaine fois je vous raconterai comment j’ai découvert des mi-bas poivre dans l’appart’ de mon mec (c’est une couleur qui n’existe que chez les mi-bas le « poivre », t’inquiète si tu connais pas). Alors rassurez-vous, pas taille 44 (c’est déjà ça), mais taille mollet de campeuse (de son ex). Ça avait à la fois désexualisé la concurrence, mais ça m’avait aussi interrogée : « mais comment est-il passé de ça (elle dégueu) à ça (moi géniale) ??!!? Ah ah, promis j’mettrai des mi-bas demain pour arrêter de me la péter !

BeautéMadame Meuf